EDIMBOURG



Consultation cette fois-ci linéaire, en déroulé.

Le 13 juillet 

Au programme aujourd’hui, la vieille ville, ou le centre historique d’Edimbourg, c’est-à-dire que nous remonterons dans un premier temps le Royal Mile, l’artère principale de la vieille ville, en commençant par le bas (Holyroodhouse Palace, situé à 10-15 mn à pied de l’appartement) et en terminant par le Château, au sommet du Castle rock.
































Le palais d’Holyroodhouse (résidence principale des rois et reines d’Ecosse depuis le 15ème s., et  de la reine Elisabeth lors de ses séjours en Ecosse) et, à proximité immédiate, Queen Mary’s Bath House.




























Beaucoup de plaques commémoratives sur les façades, dont celles-ci dans le bas de Canongate (qui succède à Abbey Strand). Celle de gauche indique qu’à cet emplacement se dressait la maison (ou plutôt l’immeuble - «the tenement») qu’un dénommé John Paterson avait fait construire au 17ème s. avec ce qu’il avait gagné à l’issue d’une partie de golf (déjà!) qui l’avait opposé à deux nobles anglais; il faisait équipe avec le duke d’York, futur Jacques VII.
La seconde est apposée sur la façade de la maison dans laquelle Adam Smith (le théoricien du libéralisme économique, auteur de «La richesse des nations») a passé les douze dernières années de sa vie.





























Nous remontons le Royal Mile (nous sommes sur Canongate)... et atteignons le Canongate Tolbooth (à gauche), barrière de l’octroi dès la fin du 16ème s. qui abrite maintenant le musée «The People Story». Un peu plus haut (les deux photos de droite), la maison de John Knox qui abrite le Scottish Storytelling Center et le Netherbow Wellhead (citerne qui remonte au 17ème s.). C’est ici que se situait l’entrée principale de la ville, c’est à partir d’ici que la rue s’élargit et devient plus commerçante...















































On le voit bien ici. Nous sommes maintenant dans High Street, section centrale du Royale Mile; à gauche, en montant, Tron Church puis, plus loin, St Giles Cathedral.

























































Cockburn street, qui descend le flanc nord de la colline vers la gare de Waverley.
































Adam Smith, c’est lui, avec sur la gauche la cathédrale saint Giles. La plaque «Anchor Close» indique l’emplacement du passage où se trouvait la typographie dans laquelle furent imprimés les poèmes de R. Burns ainsi que la première édition de l’Encyclopedia Britannica. Y résidaient également les parents de W. Scott.





































Autre passage célèbre, celui des Avocats avec vue vers le nord, et notamment sur le monument de W. Scoot (sur Princess street) en contrebas. Les maisons qui bordaient l’enfilade des rues qui aujourd’hui constituent le Royal Mile étaient à l’époque surpeuplées, très bruyantes et insalubres, c’est la raison pour laquelle furent construites à l’arrière des habitations en front à rue d’autres habitations, plus calmes. Les «Closes» sont les passages qui y menaient et qui y mènent encore.































L’une de ces maisons, à gauche, photographiée depuis un passage. Elle abrite actuellement le Musée des écrivains. Pour ceux qui ne le sauraient pas, Robert Burns est bien sûr le poète national écossais.





























Nous sommes sur Lawnmarket, et nous nous approchons du Château... les affaires battent leur plein.






































Nous voici au croisement de Lawnmarket, Castlehill et Johnstone Terrace. Devant nous, dans ce qui appartint autrefois à l’Eglise d’Ecosse, le Hub (QG du festival d’Edimbourg); Vue (vers l’arrière) sur St Giles du haut de l’escalier menant à Gladstone’s Land, et en bas à gauche, le début de Johnstone Terrace qui descend derrière le Château.


































Nous touchons au but.

































Le plan du château, château que nous abordons par en bas. Beaucoup de monde en cette fin de matinée, une demi-heure de queue pour les billets, une petite photo, et c’est parti... Passer d’abord sous Argyle Tower















































... Pour déboucher sur l’esplanade, surplombée par la partie haute du Château; l’espanade avec le One o’Clock Gun puis, faisant face au National War Museum, la statue du maréchal Haig, commandant en chef des forces expéditionnaires britanniques en France pendant la1ère guerre mondiale. Vous aurez compris qu’il était écossais. Pour terminer, le petit cimetière des chiens des soldats de la garnison.































Vue de l’Argyle Battery sur les Jardins (est et ouest) de Princes Street, sur la Royal Scottish Academy et la National Gallery of Scotland, sur la gare de Waverley, le Firth of Forth au fond...
















... sans oublier Calton Hill (pris avec mon nouveau zoom).


















































En route pour la partie haute du château... et Foog’s Gate.














































Petit détour au Musée des Royal Scots Dragoon Guards où l’on peut admirer, entre autres, les trophées pris à l’ennemi (c’est nous!) lors des guerres napoléoniennes. En effet, pour canaliser l’ardeur combattive des Highlanders, les souverains britanniques ont systématiquement, depuis la fin 18ème s., mis en première ligne les régiments écossais, aussi bien au Portugal, en Espagne et à Waterloo contre Napoléon, que lors des guerres coloniales et les deux derniers conflits mondiaux.
































Vue sur la partie basse du château, et la ville.













































La chapelle Ste Marguerite (1130, le plus vieil édifice de la ville) et deux des vitraux qui l’ornent (Ste Marguerite et St Colomba). 































Crown Square, le coeur du château. A gauche, le Scottish National War Museum (dans l’ancienne église Sainte Marie), à droite, le Palais royal qui abrite actuellement les «Honours of Scotland»: la Couronne, le Sceptre, l’Epée de cérémonie et... la Pierre de la Destinée. On découvre les joyaux (photos interdites) à l’issue d’un parcours et d’une reconstitution historiques fort bien faits (les Ecossais excellent dans le genre). Derrière moi...









































...le Grand hall (terminé en 1511 et transformé en 1650 - par Cromwell - en caserne, il a retrouvé depuis son aspect d’origine).













































La château a longtemps servi de prison militaire, aussi bien pour les Britanniques que pour les ennemis capturés (notamment Français faits prisonniers en Espagne et au Portugal, ou à Trafalgar, voir l’uniforme de ce tambour de 5 ans capturé sur un navire français). Certains arrivaient à s’échapper, comme les dénommés Debausser, Decroze, Foucalt etc... dont le signalement a paru dans la presse de l’époque. Repris, ils étaient mis au trou. 

Fin de la visite du château.




































Couleur et musique en redescendant le Royal Mile...

































Fish & chips, steak pie. Yummy...
Oops! Almost forgot the pint!






























































Direction ensuite: le monument de Walter Scott sur Princes Street, les Jardins jusqu’au pied du château que nous contournons par le sud et retour sur le Royal Mile par Grassmarket et Victoria Street.































Pour terminer la journée, un rapide bonjour à Greyfriars Bobby et retour à l’appartement vers 18h15. Nous aurons ainsi cavalé 9 heures entières dans les rues (et le château) d’Edimbourg.











Le 14 juillet
plus connu ici sous le nom de Bastille Day.

Après notre première journée à Edimbourg, consacrée essentiellement à la découverte de la ville historique (et aussi de ses nombreuses boutiques de souvenirs, n’est-ce pas Chloé et Justine...), ce 14 juillet sera plus récréatif (et un peu moins fatiguant).


Direction Calton Hill, à 15 mn à pied de l’appartement...




















...Calton Hill où est entretenu le souvenir des guerres napoléoniennes, avec le Nelson’s Monument à gauche, et le National Monument à droite, voulu à l’origine comme une réplique du Parthénon pour honorer la mémoire des Ecossais tombés au cours de ces guerres. 

Le canon, lui, est braqué sur Princes street (ci-dessous).





























































Belle vue aussi (au zoom), un peu sur la gauche, sur la ville et le château.












































Par North Bridge, qui enjambe la gare de Waverley, puis le début de South Bridge, nous gagnons Cowgate qui nous mène au bas de la colline.
























Pendant que j’attaque l’ascension d’Arthur’s Seat (20 mn de montée)...























... Chloé, Justine et Granny visitent «Dynamic Earth» (structure blanche en bas à gauche sur la photo). Derrière, on voit les bâtiments (modernes et très décriés) du Parlement de l’Ecosse, et à droite, le Palais d’Holyroodhouse.





























Ca valait le coup de se fatiguer un peu, non? (Surtout avec un 300 mm...).















































Pique-nique dans le parc devant Dynamic Earth (il fait beau...), et remontée du royal Mile jusqu’à la Camera Obscura, tout près de l’entrée du château.

























































La Camera Obscura fonctionne depuis 1853: par un jeu de miroirs, elle permet de suivre en direct l’animation des rues (Castle Hill principalement) au pied du bâtiment. L’exposition principale est consacrée aux illusions d’optique, tandis que sa plateforme offre de très belles vues sur les toits et les cheminées de la ville, vues accompagnées de notices explicatives (comme ici, l’origine du mot «loo» pour désigner les toilettes en anglais).


Retour à l’appartement. Demain, nous allons à Stirling.

Cliquez sur le lien ci-dessous

STIRLING - LES HIGHLAND GAMES A BALLOCH











































http://livepage.apple.com/STIRLING,_LES_HIGHLAND_GAMES_A_BALLOCH.htmlshapeimage_2_link_0shapeimage_2_link_1