LE LOCH NESS - ST ANDREWS


Le 17 juillet

Départ matinal, la journée sera longue... Direction Glasgow, par la M8 sur laquelle, à la hauteur de Whitburn, Fauldhouse etc... nous essuyons de grosses averses (inquiétude dans la voiture pour la suite...), traversée de Glasgow, passage de la Clyde sur Erskine bridge, et enfin le très célèbre Loch Lomond, que nous allons remonter par la A82 sur une bonne vingtaine de km.













Premier arrêt juste après Arden.











Le ciel n’est vraiment pas terrible mais bon, c’est l’Ecosse en juillet...




















Petit détour par Luss, six miles plus loin, ses ravissantes chaumières, ses petites boutiques...










































Pas d’amélioration pour l’instant côté météo.































Tout juste un peu moins moche du côté de Tarbet. C’est ici que nous quittons la A82 (qui mène vers le nord par Crianlarich), nous avons prévu une route moins directe par Inveraray et le Loch Fyne.
















A quelques miles de là, Granny veut absolument nous montrer le Cobbler (le Cordonnier) installé à sa table de travail. Il se détache sur le ciel, un peu à gauche, vous le voyez? Nous nous avons eu beaucoup de mal.


















L’extrémité de Loch Long.

















Beaux paysages du côté de Rest and be Thankful, juste avant Glen Kinglas.
















































Inveraray, sur la rive ouest du Loch Tyne, son château (résidence des ducs d’Argyll, fief du clan Campbell depuis le 15ème s.), son vieux pont, sa rue principale...

Amélioration dans le ciel, ce qui ne nous a pas empêché de prendre une bonne averse. 




D’Inveraray, nous gagnons le Loch Awe puis, en suivant la A85 (Glen Lochy), nous rejoignons la A82 en direction de Fort William. 


































Un peu moins d’une heure trente après avoir quitté Inveraray, nous nous présentons à l’entrée de Glen Coe.

































Glen Coe, tel qu’en lui-même... Des six ou sept fois que nous sommes passés par ici, une seule fois nous l’avons vu sous le soleil...

Glen Coe est l’un des sites les célèbres d’Ecosse, à la beauté austère et farouche (on n’aimerait pas s’y perdre un soir d’hiver...), Glen Coe est également célèbre pour le massacre qui y eut lieu en février 1692 au cours duquel 38 membres du clan McDonald furent tués - par ceux-là mêmes à qui ils avaient accordé l’hospitalité - pour avoir tardé à prêter allégeance au roi William III d’Angleterre.






















Avant de rallier notre B&B (entre Fort William et Spean Bridge, le long du Caledonian canal), nous prenons sur une quinzaine de miles la route vers le sud (la A828) pour revoir ce château (non accessible), entrevu il y a quelques années. C’est le château Stadler, à proximité de Port Appin. Il a quelque chose d’Eilean Donan Castle sur le Loch Duich...




Notre B&B, au milieu de nulle part, ou plus précisément quelque part entre Fort William et Spean Bridge. Bien à tous égards.









Justine, on le voit bien sur la photo, est très pressée, pressée de rencontrer demain matin Nessie. 35 petits km environ, et nous y sommes. Nous arrivons juste à temps au B&B pour suivre en direct les 3 derniers trous victorieux de Darren Clarke. 





Le 18 juillet

Lever 7 heures, déjeuner 7h30 (au cours duquel nous aurons le plaisir de voir ce cerf)





















... et départ à 8h30. C’est qu’on ne rigole pas avec Granny et Papapou...

















Nous avons longé les Lochs Lochy puis Oich, et sommes arrivés à Fort Augustus, c’est-à-dire à l’extrémité sud-ouest du Loch Ness. Sur la photo, bateaux s’apprêtant à passer les écluses (Loch Ness  Caledonian canal). Encore une centaine de mètres, Madame et Mademoiselle, et vous y êtes...


















Nous y sommes, et il fait beau!!! Le loch fait une quarantaine de km de long, sur un à deux km de large, il est l’un des maillons qui permettent de relier la côte ouest à la côte est. Le trafic est dorénavant essentiellement touristique.
















Et c’est ici, Mesdames et Messieurs, oui, très précisément ici, à une dizaine de km à peine de Fort Augustus, que Justine poussa un cri, un grand cri! Oui, elle venait de le voir, de voir la chose, la bête, le MONSTRE, quoi... Elle en était sûre... D’ailleurs j’ai moi-même réussi à imprimer sur la pellicule (si on peut dire) sa trace, jugez par vous-même, à gauche de l’arbre, si, si... Et ce n’est pas fini, nous l’avons vu une seconde fois, juste un peu plus loin, du côté de Drumnadrochit.

























Urquart Castle est devenu un site touristique majeur sur le bord du loch. Lorsque nous sommes passés à cet endroit pour la dernière fois (c’était il y a 23 ans!!!) il n’y avait rien, on accédait librement aux ruines. Dorénavant on ne voit plus rien de la route, il faut payer - et cher - pour accéder au site, mais la manière dont il a été valorisé justifie le prix. Rien à dire, c’est soigné, impeccable, pédagogique et très professionnel.




































Le château (détruit en 1692 par les partisans de William) et le loch Ness.



















Loch Ness... Nessie... Le voilà justement, et en famille...













... Et pas si méchant que cela, en fait.


















Sympathique pied-à-terre, à proximité immédiate de l’extrémité nord du loch.




INVERNESS

Le préfixe «inver» signifie «au bord de la rivière»; nous sommes donc au bord de la rivière Ness. Balade en ville, visite, déjeuner et courses).


















Devant le château, la statue de Flora Macdonald, héroïne jacobite.





















Le site de la bataille de Culloden (à une quinzaine de km à l’est d’Inverness, même remarque que pour Urquart castle), bataille  au cours de laquelle les partisans du prince Bonnie Charles ont subi une cuisante défaite face à l’armée hanovrienne commandée par le duc de Cumberland. Cette défaite marque la fin des espoirs de restauration de la lignée des Stuarts sur les trônes d’Ecosse et d’Angleterre.



Retour à Fort William, après une journée à nouveau bien remplie. Ci-dessous, c’est tout ce que nous verrons de Ben Nevis lors de ce séjour. Photo prise du mémorial de Spean Bridge (où sont honorés les commandos et les forces spéciales britanniques). 

































Ciel d’Ecosse en juillet 2011. Photos prises ce soir-là, au B&B.





Le 19 juillet

Retour à Edimbourg. Itinéraire: Spean Bridge, Dalwhinnie (et sa distillerie - ci-dessous - par les A86 puis A889)... 
































Arrêt à Killiecrankie (chez le cousin Aiken), puis petit crochet au Queen’s View.











Belle vue en effet sur le loch Tummel. «Queen’s view» en souvenir du passage ici de la reine Victoria en 1866. Victoria aimait beaucoup l’Ecosse.














Halte rapide à Dunkeld, le temps de visiter les ruines de la cathédrale au bord de la rivière Tay. La cathédrale est en partie préservée, et reste ouverte au culte.
















Coup d’oeil rapide au Palais de Scone (à l’extérieur de Perth). C’est ici que se trouvait la Pierre de la Destinée utilisée pour le couronnement des rois d’Ecosse. C’est un peu notre cathédrale de Reims.





... Et, sans transition, nous passons à la Mecque du golf.





























SAINT ANDREWS, son Old Course, son club house et son célèbrissime pont enjambant le Swilken Burn, sans oublier sa future championne de golf!

























Mais il n’y a pas que le golf à Saint Andrews, il y a aussi de prestigieuses ruines, témoins du passé très riche de la ville. Les ruines du Château (13 & 14èmes s.), celles de la cathédrale qui était, lorsque Saint Andrew était la capitale religieuse du pays, l’édifice le plus important de l’Ecosse. Passé religieux glorieux et tourmenté, auquel renvoient les initiales WG.



















Golf, ruines imposantes et Université. Saint Andrews est une ville universitaire réputée, l’équivalent pour l’Ecosse d’Oxford et Cambridge. L’université de Saint Andrews (environ 7 000 étudiants) fut fondée en 1423 et comme pour ses homologues anglaises, ses différents collèges et départements sont disséminés un peu partout dans la ville, dans des bâtiments qui n’ont rien à voir avec nos campus...























Grosse inquiétude avant de quitter la ville et en repassant devant l’Old Course, inquiétude non pas pour nous, mais pour les golfeurs sur le parcours. Il faut savoir qu’effectuer une partie de golf sur l’Old Course à Saint Andrews est pour les golfeurs du monde entier un rêve, l’aboutissement, le couronnement d’années et d’années passées à taquiner la balle. A telle enseigne qu’il faut s’y prendre un an à l’avance pour réserver une partie... Alors, imaginez qu’au beau milieu de votre partie l’orage éclate, que le ciel s’ouvre...

Et c’est effectivement ce qui s’est produit, mais nous, nous roulions tranquillement vers Edimbourg, vers le Forth Bridge.


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EDIMBOURG (le retour)








































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