Mumbai (Bombay)

 
 
 

    Départ de Roissy le 7 janvier à 11h50 (50mn de retard), arrivée à Mumbai à 0h40 (4h30 de décalage horaire). L’aéroport Chhaptrapati Shivaji est encore très animé (à l’intérieur comme à l’extérieur), les formalités sont assez vite expédiées, nous changeons un peu d’argent et prenons un taxi prépayé. Direction Colaba, le coeur historique et touristique de Mumbai, situé à l’extrémité sud de la péninsule; nous l’atteignons au bout d’une bonne heure (c’est à une vingtaine de kilomètres), sans que le taxi se soit arrêté une seule fois aux feux rouges (ça promet...). Après avoir emprunté des voies rapides, nous traversons - à vive allure, la circulation étant peu dense - des quartiers d’habitation populaire (maisons assez délabrées, et beaucoup de monde dans les rues, dormant à même le trottoir ou sous des abris de fortune), puis, plus au sud, en bord de mer, des zones plus aérées et moins tristes. Les bâtiments se font de plus en plus imposants, nous touchons visiblement au but. Grande animation (des jeunes surtout) dans les ruelles proches de notre hôtel, arrivée et installation. Extinction des feux vers 02h30.

    MUMBAI est la ville la plus peuplée du pays (15? 18? 20 millions d’habitants, peut-être plus encore...), c’est la capitale économique, financière du pays, avec une industrie du cinéma encore plus importante qu’à Hollywood; tout cela fait beaucoup de monde au final, et c’est ce grouillement humain, ces multitudes toujours et partout (impression que, malheureusement, les photos rendent assez mal) qui nous frappent le plus au début. Du monde, toujours du monde, beaucoup de monde, partout et en tous lieux, sans compter la circulation infernale (nous en reparlerons), le bruit et le vacarme assourdissants, incessants, la pollution et tout le reste... Mais comment est-il possible de vivre en permanence dans un tel environnement?