KATHMANDU

et

BHAKTAPUR








Une pincée de Népal, avons-nous dit dans le préambule, et c’est ce que nous avons fait: trois jours à Kathmandu (et Bhaktapur juste à côté) avant de rentrer en France.


Sentiments très mélangés en ces premières heures passées dans la capitale du Népal, un peu comme ceux que nous avions ressentis après être passés de Bolivie au Chili, il y a quelques années de cela: le sentiment d’avoir vécu - et quitté - quelque chose d’exceptionnel, comme si nous avions passé au Tibet huit jours dans une sorte d’apesanteur, dans une atmosphère et une ambiance un peu hors du temps, loin de tout, et surtout loin du tourisme de masse: quelques touristes au début, en Ouzbékistan, aucun après Samarcande, deux français rencontrés par hasard à Turpan, très peu au Tibet, et nous voilà à Kathmandu, d’abord pris dans les embouteillages et la pollution automobile, puis déambulant dans les rues de Thamel, quartier grouillant de touristes occidentaux et croulant sous les boutiques de souvenirs.


Et dire qu’il y a quelques heures encore, nous étions de l’autre côté de la chaîne de l’Himalaya, à 5 200 m d’altitude, seuls sur la route entre Tingri et Zhangmu à tendre l’oreille pour écouter le silence, tellement il était profond. Nous savions que c’était un moment privilégié, magique, nous l’avons apprécié comme tel... L’avons-nous suffisamment apprécié?


Par ailleurs et pour terminer, plus qu’une simple frontière entre deux états, la frontière qui sépare le Tibet et le Népal marque la séparation entre deux mondes, deux univers que presque tout oppose: le chinois et l’indien. Franchir le «Pont de l’Amitié» entre Zhangmu et Kodari en est la plus parfaite illustration, dommage encore une fois qu’on ne puisse pas y prendre de photos.


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Le Népal - république parlementaire depuis 2008, date de l’abolition de la monarchie - est donc un pays enclavé, coincé entre la Chine au nord et l’Inde au sud.

Sa population est de 30 millions d’habitants, pour une superficie de 140 000 km², avec un climat tempéré dans la zone centrale (Kathmandu). Il est l’un des dix pays les plus pauvres au monde, l’ex-rebellion maoïste, toujours très active, est source d’instabilité politique.



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