Le XINGJIANG

(Région autonome ouïghoure du Xingjiang)

ou anciennement: Turkestan chinois.


La région autonome ouïghoure du Xingjiang est l’une des cinq régions autonomes de la RPC. Elle est située à l’extrémité occidentale du pays et est séparée des ex- républiques de l’Asie centrale soviétiques par les montagnes du Tian Shan (nord-ouest) et Pamir (sud-ouest).











La superficie du Xingjiang est de 1 700 000 km² (3 fois celle de la France et le 1/6ème de celle de la Chine)  pour une population estimée à 20 millions d’habitants, dont environ 40% d’Ouïghours et 40% de Hans. Le reste est essentiellement constitué de Kazakhs, Kirghizes, Tatars, Ouzbeks, Tadjiks...

Du fait de la très forte pression démographique exercée par les Hans (surtout dans les villes), la suprématie démographique et culturelle des Ouïghours est menacée, d’où les fortes tensions interethniques actuelles.


Le territoire du Xingjiang est occupé en quasi totalité par les déserts (le Taklamakan est le plus grand d’entre eux) et les montagnes au nord, ce qui ne l’empêche pas de connaître un développement économique très rapide, dû essentiellement à l’exploitation du gaz, du pétrole, du charbon etc... On construit partout des routes, des autoroutes, la ligne TGV Urumqi-Pékin  (3 700 km) est quasiment terminée et permettra de relier les deux villes en 14 heures, au lieu de 45 actuellement. Les grandes villes connaissent toutes maintenant des embouteillages impressionnants, et les quelques Citroën et Peugeot qu’on voit font bien pâle figure à côté des (très) grosses cylindrées dont les Chinois sont très friands. Même chose pour la construction des immeubles d’habitation à la périphérie des villes, sans parler des villes nouvelles qui apparaissent au milieu de nulle part...  Urumqi, par exemple, avait 60 000 habitants en 1947. Il y en a actuellement près de 3 millions et au rythme où va la construction, il y en aura sans doute 6 millions dans les 15 - 20 ans à venir.


La route de la soie, rappelons-le, partait de Xian, la capitale à l’époque de la Chine, pour aboutir à Alep puis aux ports de la Méditerranée; Dans le Xingjiang, elle contourne le désert du Taklamakan en se dédoublant, entre Dunhuang et Kashgar. Comme nous souhaitions jeter un coup d’oeil à Urumqi et voir de plus près les sites remarquables de l’oasis de Turpan, nous avons emprunté la Route nord, en suivant l’itinéraire: Kashgar, Urumqi, Turpan et Dunhuang.


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Dunhuang & Xining