SHIRAZ
Pasargadae - Naqsh-e Rostam - Persepolis
Près de 500 km séparent Esfahan de Shiraz, la capitale de la province du Fars (sud-est du pays). Shiraz est considérée depuis plus de 2 000 ans comme le berceau de la Perse, sa capitale artistique et culturelle. C’est à Shiraz que vécurent, au XIIIème et au XIVème s. les grands poètes persans Saadi et Hafez. Dans un tout autre domaine, Shiraz est aussi connu pour ses citrons et ses raisins, et auparavant (!) la vallée était célèbre pour ses vins ( la syrah viendrait de là).
Shiraz a été la capitale de la Perse sous la dynastie Zand de 1750 à 1794, année où les Qajars (dynastie originaire de Turkménie) déplacèrent la capitale à Téhéran.
Nous sommes arrivés à Shiraz le 2 octobre et l’avons quittée le 6 au matin.
Pasargadae - Naqsh-e Rostam - Persepolis
Le site de Pasargadae se trouve à 125 km au nord-est de Shiraz, un peu à l’écart de la route qui mène à Esfahan ou Yazd. Le site fut choisi par Cyrus II (le Grand) comme emplacement pour sa capitale à l’endroit même où il avait battu l’armée mède en 550 avant J.-C.. Cyrus II est considéré à ce jour comme le plus grand des souverains achéménides, et le fondateur du premier empire à vocation universelle de l’Histoire.
Excepté le tombeau de Cyrus qui trône majestueusement au débouché d’une avenue bordée d’arbres, rien de spectaculaire dans ces vestiges, répartis en cinq ou six secteurs distants de quelques centaines de mètres les uns des autres.
Persepolis et Naqsh-e Rostam se trouvent un peu à l’écart du même axe routier, à 70 km de Shiraz. La nécropole des rois achéménides (Naqsh-e Rostam) est située à 6 km à vol d’oiseau de Persepolis. Y étaient enterrés – dans des tombeaux creusés dans une falaise – Darius II, Darius I, Xerxès I et Artaxerxès I (de droite à gauche).
La construction de Persepolis fut entreprise en 518 avant J.-C. par Darius I. et dura une soixantaine d’années. En 330, Alexandre le Grand y fit son entrée, pilla et incendia la cité. Les vestiges que l’on visite aujourd’hui sont dans l’état dans lequel la laissa Alexandre, on y voit encore les traces de l’incendie…
