La SYRIE

du 27 avril au 12 mai 2010


2574 km qui nous ont menés de Damas à la frontière irakienne, à l’est, puis à la frontière turque au nord et enfin à la frontière israélo-jordanienne au sud-ouest. Ce périple, dans un pays chargé d’histoire comme la Syrie, fut passionnant de bout en bout, même si nous avons été confrontés à ce que tous ceux qui circulent en voiture dans ces pays-là redoutent... Cela ne s’est pas trop mal terminé, heureusement, vous en lirez la relation détaillée dans le chapitre «Al-Mansoura».


















BIENVENUE EN SYRIE!!!



Mais tout d’abord, quelques chiffres: La Syrie, c’est près de vingt millions d’habitants pour 185 000 km² (le tiers de la superficie de la France), soit une densité de population comparable à la nôtre. Les villes principales sont Damas au sud, avec 1 600 000 habitants (le double pour l’agglomération) et Alep au nord (1 700 000).


























Nous avons tourné dans le sens inverse des aiguilles d’une montre: Damas, Palmyre, Deir ez-Zor, Mari (frontière irakienne), remontée de l’Euphrate jusqu’au lac Al-Assad et Al-Mansoura (c’est là où les pointillés noirs passent au rouge et là où nous avons eu notre problème), Alep, Cyrrhus à la frontière turque, Apamée, Lattaquié, Les châteaux, Hama, le djebel Druze à la frontière jordanienne et retour à Damas.   


1. De DAMAS à l’EUPHRATE


2. AL-MANSOURA


3. D’ALEP au DJEBEL DRUZE


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Un peu d’histoire récente, avant de passer aux photos: le dépeçage de l’Empire ottoman au lendemain de la Première guerre mondiale fait de la France la puissance mandataire (le «mandat français» de 1922 à 1946) en Syrie (amputée du Liban dès 1920). En 1939, pour s’assurer de la neutralité de la Turquie dans le conflit qui s’annonce, la France transfère à cette dernière le sandjak d’Alexandrette (aujourd’hui Iskenderum en Turquie) avec Antakia (Antioche), ce qui réduit d’autant la façade maritime de la Syrie.


Malgré cette dernière décision, contestable et contestée aujourd’hui encore par la Syrie, la France et les Français, nous a-t-il semblé, y conservent un capital de sympathie non négligeable. En dehors du français pratiqué par les commerçants dans les souks et dans la sphère touristique en général, notre langue est encore comprise et parlée par quelques lettrés de l’ancienne génération, mais il est évident qu’en Syrie comme ailleurs - et chez nous aussi - l’anglais s’impose et envahit l’espace public


Quelques traces de la présence historique française: la plus visible, ce sont les châteaux d’eau... Il y en a partout, jusque dans les villages les plus reculés. Ensuite les sites archéologiques et historiques, les musées avec encore pas mal d’explications dans notre langue, les boîtes aux lettres également, jaunes comme chez nous ...


BONNE VISITE




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